Jepense que c'est cela qu'il faut comprendre par ce proverbe maladroit "la libertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres". Maladroit, parce qu'il s'appuie sur une dĂ©finition "absolutiste" de la libertĂ©, Ă  la Sartre, comme si la libertĂ© Ă©tait la possibilitĂ© de faire n'importe quoi, n'importe oĂč, n'importe quand. Avant la seule chose qui comptait, en Ăąge, c'Ă©tait celui du fond des verres. Et plus on Ă©tait vieux, plus on Ă©tait joyeux. Avant, je n'avais pas remarquĂ© que mes parents Ă©taient deux vieillards. Avant, mes copines m'enviaient par Toutcomme dans le monde rĂ©el, la vie est plus belle avec les cookies. Pour en savoir plus sur les cookies Il y a 52 mois La libertĂ© des uns s'arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres ! C'est une phrase que l'on entend souvent Ă  propos de la libertĂ© et de ses limites. Car lorsque l'on vit en sociĂ©tĂ© il faut bien donner des limites. Fast Money. On est en droit de se poser la question, Ă  force d’entendre quotidiennement les revendications des antivax et d’en constater les effets sur notre sociĂ©tĂ©. Ils sont bien conscients que vivre en sociĂ©tĂ© leur donne des droits et, comme ils pensent en ĂȘtre spoliĂ©s, ils manifestent. C’est leur droit, mais un droit qui prĂŽne le Moi d’abord, moi d’abord et les autres, on s’en fout. » En fait, ils sont animĂ©s par l’individualisme, le nĂ©gationnisme, la paranoĂŻa, le mĂ©pris du collectif, le tout relayĂ© par la dĂ©sinformation des rĂ©seaux sociaux. Nous sommes Ă  droite de la droite profonde. Ils refusent donc que le revers de la mĂ©daille de cette vie en sociĂ©tĂ© impose aussi des devoirs, un des premiers Ă©tant le respect de l’autre. Quand on regarde la proportion de non-vaccinĂ©s qui sont en rĂ©animation Ă  l’hĂŽpital, nous nageons en pleine inconscience. Ils participent Ă  la mise Ă  genoux de nos services de santĂ©, empĂȘchent d’autres interventions chirurgicales, mettent leurs congĂ©nĂšres en danger, participent Ă  la crise Ă©conomique, freinent la sortie de la pandĂ©mie, etc. Je me souviens avoir vu un de ces patients repentis », sur son lit d’hĂŽpital, qui demandait Ă  ĂȘtre vaccinĂ©. Quelle belle inconscience ! J’ai vu aussi une femme violemment contre le passe sanitaire qui revendiquait sa libertĂ© de vivre
 Revendiquait-elle aussi sa libertĂ© de mourir, sa libertĂ© de ne pas se faire soigner ? Dans notre sociĂ©tĂ© altruiste, la santĂ© est un droit. On ne peut le refuser. Mais de lĂ  Ă  penser certaines choses qu’on n’ose mĂȘme pas imaginer, il n’y a qu’un pas. J’y pense, mais je ne franchirai pas ce pas, parce que je vis en sociĂ©tĂ© et que ma libertĂ© s’arrĂȘte oĂč commence celle des autres. À voir en vidĂ©o

la libertĂ© s arrĂȘte lĂ  oĂč commence celle des autres